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Compassion au Togo
Compassion a débuté le travail au Togo en 2008.
Aujourd’hui, plus de 78’000 enfants sont enregistrés dans les 352 centres d’accueil au sud du pays.
Compassion collabore avec les églises locales pour aider les enfants à sortir de la pauvreté.
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Histoire
<p>Il existe peu d'informations sur la région qui fait partie de la capitale togolaise et celles-ci remontent à plus de 500 ans. A l'arrivée des premiers européens au Togo, la région était déjà colonisée par les tribus telles que les Ewe, Mina et Guin. A partir du 16ème siècle et sur une période de 200 ans, les marchands d'esclaves organisaient des expéditions de pillage à l'aide des Mina, à la recherche d'esclaves. C'est pourquoi, la région est également connue sous le nom de "Côte des Esclaves". En 1847, des missionnaires allemands sont arrivés au Togo pour évangéliser, notamment le peuple Ewe qui représente la plus grande tribu du Togo. Plus tard, des commerçants allemands suivirent et en 1884, le Togoland, comme il fût appelé autrefois, devint une colonie de l'Empire allemand. Au début de la Première Guerre Mondiale en 1914, l'Allemagne perd la domination de sa colonie phare sous les forces des troupes britanniques et françaises. Après la guerre, Le Togo devint alors un mandat de la Société des Nations, partagé entre la partie française et la partie britannique. Après la Deuxième Guerre Mondiale, les Nations unies remplacent la Société des Nations.</p> <p>Le Togo étant toujours géré par la France et le Royaume-Uni, les habitants de la partie britannique votèrent pour l’incorporation du Togo britannique à la Côte-de-l’Or. En 1956, le Ghana vit le jour. La partie française du Togo deviendra indépendante en 1960. La première élection du pays après l’indépendance a été remportée par le parti Sylvanus Olympio. Les années d’après sont marquées par des émeutes car Olympio repoussait toute opposition. En 1963, Olympio fût assassiné après un attentat. Son prédécesseur, Grunitzky qui fût élu président, perd le pouvoir en 1967 sous le coup d’Etat militaire dirigé par Gnassingbé Eyadéma. Eyadéma interdit tout parti politique et annula la Constitution. Dès 1972, il dirigea le Togo pratiquement seul.<br /> Le Togo est un pays avec de fortes disparités sociales entre le Sud qui s’est bien développé et le Nord appauvri. C’est pourquoi, il y a beaucoup de contrastes entre les différentes tribus. La tribu Ewe au Sud forme l’élite traditionnelle. C’est seulement sous la dictature d’Eyadéma, qui vient de la tribu Kabiyé au nord du pays, que cette région sera plus développée. Le général consolida délibérément son pouvoir en amenant des membres de sa tribu dans des positions clés de l’armée et de la politique.</p> <p>Avec le cas de communisme en Europe de l’est, l’aspiration d’un gouvernement démocratique devient également plus forte dans les pays comme le Togo. Les années nonante sont marquées par des tensions et des rapprochements entre le gouvernement et l’opposition. A de nombreuses reprises des violences éclates. Eyadémas a vécu plusieurs attentats mais chacun d’eux ont échoués. Son règne de 33 ans se termina brusquement en février 2005, où il décéda suite à une crise cardiaque, à bord d’un avion en direction de la France. L’armée nomma son fils, Faure Gnassingbé, comme successeur. Sous la pression internationale, des réformes démocratiques sont progressivement introduites. Les partis, médias et églises peuvent à nouveau librement exercer leurs activités. Sous le slogan « Vérité, justice et réconciliation », le pays mène à bien le processus de réconciliation des différents groupe. Pour cela, une Commission sous la présidence de l’évêque Nicodème Barrigah a été mise en place jusqu’en décembre 2010, qui a questionné les coupable, les victimes et témoins du temps de la dictature. Les propositions que la Commission a données en 2012 attendent toujours d’être appliquées.</p>
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Education
<p>Bien que le Togo attache une grande valeur à l’éducation, le gouvernement n’a pas pu investir beaucoup dans le système éducatif en raison du passé difficile. Les familles n’ont souvent pas pu soulever les fonds pour payer les frais de scolarité de leurs enfants. Quelques écoles privées sont dirigées par des organisations chrétiennes ou islamiques, mais la plupart sont construites par le gouvernement. Malheureusement, les classes ne sont pas aussi remplies qu’elles pourraient l’être car les parents paient un cours peu exigeant à leurs enfants.</p> <p>En 2008, le gouvernement togolais bannît les frais de scolarité. Après avoir amélioré l’accès à l’éducation publique, la scolarité primaire est désormais obligatoire. Elle dure normalement 5 ans. Toutefois, bien que le gouvernement ait pris en charge les frais d’éducation, les salles de cours sont toujours mal équipées et la plupart même sans électricité.</p> <p>L’école secondaire au Togo dure 7 ans et le plan d’étude est élaboré sur le modèle français. La langue dans laquelle est enseignée est également le français. Bien qu'il fasse partie d’une deuxième ou même troisième langue pour les enfants, le taux de formation au Togo fait partie des plus élevés. Dans la capitale, Lomé, il existe des universités dans les finances, l’architecture et l’urbanisme. De plus, à Lomé se trouve l’université de Bénin.</p>
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Religion
<p>Il existe trois grandes religions au Togo qui sont reconnues par le gouvernement : le catholicisme, le protestantisme et l’islam. Les groupes religieux qui n’ont pas de lien avec l’une de ces trois religions, doivent s’enregistrer comme association pour pouvoir bénéficier des mêmes droits et de la protection.</p> <p>Au Togo comme dans d’autres pays en Afrique de l’Ouest, les écarts de richesses entre le Sud chrétien et le Nord musulman sont aussi très marqués.<br /> La Constitution garantit la liberté religieuse. Elle interdit également la fondation de partis politiques sur des bases religieuses.<br /> De manière générale, le gouvernement respecte l’exercice de la liberté religieuse. Toutefois, la Commission étatique qui surveille les médias, interdit aux chaînes de radio et de télévision religieuses de discuter des thèmes politiques dans leurs émissions. Par ailleurs, la religion ne fait pas partie du cursus scolaire des écoles publiques.</p>
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Art et musique
<p>L’art au Togo comprend différentes sortes de textiles, de bijoux artisanaux en or et en argent, de masques traditionnels et de sculptures sur bois. Des cendriers en marbre artisanaux sont également prisés.</p> <p>Au Togo, la musique à percussion est dominée en des douzaines de variations. Quelques instruments à percussions sont : les Blekete, Grekon, Ageche, Akpesse, Aziboloe, Amedjeame et Adamdom, Souvent la musique est accompagnée de la danse et la plupart des chants sont chantés dans la langue des Ewe.</p>
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Jours fériés et fêtes
<p>Nouvel An, 1er janvier<br /> Libération nationale, 13 janvier<br /> Mouloud, 9 mars: fête musulmane de la naissance du prophète <br /> Pâques, mars ou avril<br /> Jour de l’Indépendance, 27 avril <br /> Jour du travail, 1er mai<br /> Ascension, en mai<br /> Lundi de l’Ascension, en mai ou juin<br /> Jour des martyrs, 21 juin<br /> Assomption, 15. août<br /> Eid al-Fitr: fin du Ramadan, dépendant du calendrier lunaire.<br /> Anniversaire de l’attentat manqué sur Lomé, 24 septembre<br /> Toussaint, 1er novembre<br /> Tabaski: fête musulmane de sacrifice, dépendante du calendrier lunaire<br /> Noël, 25 décembre</p>
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Sport et temps libre
<p>Comme dans plusieurs pays en Afrique, le foot est le sport le plus populaire. Toutefois, le Togo n'avait qu'une équipe de foot insignifiante dans le monde du football, jusqu'à ce que l'équipe nationale, appelée "Les Eperviers", a réussi à se qualifier pour le championnat du monde en 2006. Aujourd'hui, on retrouve des joueurs togolais dans beaucoup d'équipes européennes.</p> <p>Durant les jeux Olympiques en 2008 à Pékin, Togo a gagné sa première médaille olympique lorsque Benjamin Boukpeti (un Français qui représentait Togo) gagna la médaille de bronze au canoë-kayak slalom chez les hommes.</p>
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Plat national
<p>La nourriture préférée au Togo est le maïs. Celui-ci est écrasé pour faire une bouillie que l’on appelle « pâtes » ou Akume (Ewe). Ce plat simple est servi avec des « sauces » : pot-au-feu avec de des okras (légumes) et des épinards ou alors un pot-au-feu avec de la viande, de la peau de vache ou de gros rats de forêt.</p> <p>Un autre plat populaire est le « foufou » à base d’igname. Lorsque l’igname est pelé et coupé en petits morceaux, il est cuit jusqu’à ce que la consistance devienne celle d’une pâte. Le « foufou » comme « la pâtes » sont servis avec des « sauces ». Les saveurs favorites sont les cacahuètes, la viande de chèvre ou les noix de palme. A part le maïs et l’igname, il existe d’autres céréales qui sont préparé de la même manière.</p> <p><strong>Soupe au poulet et cacahuètes</strong> <br />1 poulet, coupé en petits morceaux (la taille d’une bouchée), rôti et assaisonné<br /> 1 gros oignon, finement haché<br /> 2 tomates fraîches, finement hachée<br /> 1 petite boîte de concentré de tomates<br /> 1 cube de Maggi<br /> 1 verre (240 ml) de beurre de cacahuètes<br /> Sel et poivre pour assaisonner<br /> 600 ml d’eau</p> <p>Mettre les oignons et l’eau dans une casserole. Ajouter le beurre de cacahuètes et le concentré de tomates. Faire cuire le tout à feu doux jusqu’à ce que l’huile du beurre de cacahuètes monte à la surface de la soupe. Ajouter à présent le poulet et laisser cuire 5 minutes avant d’ajouter les tomates puis, assaisonner selon les goûts. Remuer la soupe et la laisser cuire à feu doux durant 25 minutes, jusqu’à ce que le poulet devienne tendre. Servir avec du foufou.</p>
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Comment dit-on...
<p>Le français est la langue officielle du Togo. Les deux langues nationales sont l'ewe et le kabiyè.</p> <p>Voici quelques phrase en ewe:</p> <p>O fon a ? = Bonjour<br />n'ko nyé nyi... = Je m'appelle...<br />Léké ô yô na wo ? = Comment vous appelez-vous ?<br />N'kè lé djô = Quoi de neuf ? <br />É lé yia ? = Comment ça va ?<br />É yi zan dé = Adieu</p>
A propos du Togo
Population | 9 millions |
Capitale | Lomé |
Langues | Environ 40 dialectes différents; dominants au Sud: Ewe et mina, au Nord: jabiyé et dagomba. Le français est la langue de fonction et de communication |
Religion | Chrétiens : 29% Musulmans 20% Religions locales : 51% |
Sources : Compassion International